À l’automne 2024, la réserve fédérale de crise a été activée une première fois afin d’apporter un soutien administratif d’urgence au CGRA (Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides). Vingt fonctionnaires fédéraux se sont engagés à relever un défi temporaire et à apporter une contribution significative à la protection des réfugiés dans notre pays.
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Il s’agit notamment d'Anja Arnauts et de Fabienne Demil, qui travaillent toutes les deux au Finances. Nous les avons interrogées sur leur première expérience concrète en tant que membres de la réserve de crise.
Qu’est-ce qui vous a motivée à devenir membre de la réserve de crise ?
Anja : Le fait d’avoir l’occasion d'explorer de nouveaux horizons, d’entrer dans un cadre totalement différent et de goûter à ce nouvel environnement de travail sans prendre d'engagement définitif. En outre, l’organisation d’accueil est très reconnaissante parce qu’une solution à son problème lui est offerte dans un délai très court.
Qu'est-ce qui vous a encouragée à vous porter volontaire pour une mission au CGRA et qu’est-ce qui vous a séduit dans la description de fonction ?
Anja : Le CGRA est une institution qui me fascine et que je voulais absolument mieux connaître. Par le passé, j'ai déjà effectué d'autres missions liées à la problématique de l’asile. Occasionnellement, je suis également bénévole à Fedasil.
Quelles sont les tâches qui vous ont été confiées lors de cette mission de crise ?
Anja : Je pouvais choisir entre des tâches d'accueil ou des tâches administratives. J’ai opté pour les tâches d’accueil. Elles étaient très variées : elles allaient de l'accueil de personnes devant être interrogées dans le cadre de leur procédure d'asile, à des changements d'adresse, en passant par la simple fourniture d'informations sur la procédure d'asile et sur des questions d'ordre pratique.
Fabienne : Je me suis également portée volontaire pour accueillir des demandeurs d'asile et des réfugiés.
Quels sont, selon vous, les éléments positifs de votre mission ?
Anja : Ce que j'ai trouvé de positif, c’est le contact avec les nouveaux collègues, le fait de travailler dans un cadre totalement différent, la diversité du travail et la pratique de plusieurs langues (principalement le français et l'anglais).
Fabienne : La solidarité entre collègues. L'empathie que j'avais déjà s’est amplifiée en constatant la détresse de beaucoup de personnes dans notre pays mais aussi toutes les difficultés qu’elles rencontrent au quotidien. J’ai pu rencontrer énormément de personnes sympathiques, aussi bien les membres du personnel du CGRA, où le climat est très familial, que des externes (avocats, interprètes, agents de sécurité,...). Je ne regrette pas du tout cette expérience.
Quels conseils donneriez-vous à vos collègues bénévoles ?
Anja : En tant que collaboratrice de l’accueil, on m’attendait à 8 heures du matin. Quitter mon domicile tous les jours vers 6h30 n’a pas été facile ! Le fait de ne pas pouvoir pratiquer le télétravail est également une conséquence (logique) de l'emploi temporaire. Mais j’ai obtenu énormément en retour.
Fabienne : Le plus grand défi est d’apprendre et de maîtriser tout le travail ou du moins l’essentiel en très peu de temps. La passion et le dévouement étant présents, ce fut une tâche facile et enrichissante. Défi relevé haut la main !
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