La gestion des crises au travail

Elles souhaitent notamment mettre en avant une approche humaine lorsque certains collègues vivent un événement grave sur leur lieu de travail. Extraire le potentiel humain de la crise est d’ailleurs le slogan de leur entreprise.

Amber leur présente ces clichés :

• Après une crise, chaque personne impliquée est traumatisée
• S'il y a trop d'aide, les gens en profiteront
• Vous ne pouvez rien faire pour éviter les crises.

Delphine et Françoise commencent par expliquer la différence entre les crises, il y a les crises de développement et les crises de situation. Les premières surviennent dans un environnement où quelque chose existe depuis un certain temps, soit au niveau des relations entre collègues, soit au niveau de l'organisation, par exemple lors de réformes imminentes. Elles se sont spécialisées dans la gestion des crises de situation, c’est-à-dire lorsque quelque chose de mauvais et d’impactant survient de nulle part.

L’environnement dans lequel se déroule cette crise était en équilibre et est aujourd’hui perturbé. Cela pourrait être dû par exemple à un cas d’agression, ou à une explosion dans une grande entreprise. Il faut d’abord trouver un abri et ramener les personnes touchées en sécurité. Après avoir répondu aux premiers besoins, il convient que les collègues et les managers continuent de parler aux collaborateurs et leur montrer qu'ils se soucient d'eux et qu'ils sont là pour eux. Un appel téléphonique sincère d’un manager à quelqu’un qui a vécu une situation grave, peut signifier beaucoup et la personne en question s’en souviendra.

Les interlocutrices évoquent une règle utile : contacter le collaborateur concerné le lendemain de la crise, une semaine après et un mois après. D’autres conseils suivront sur la manière d’éviter ou de gérer certains types de crises, mais le fil conducteur reste la force du contact humain dans toutes les situations rencontrées.
 

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