À la fin de l'année dernière, nous avons lancé une enquête auprès de tous les fonctionnaires fédéraux afin d'évaluer leurs expériences actuelles en matière de feedback au travail. Cette enquête a fourni des informations précieuses sur lesquelles nous pouvons nous appuyer pour mettre en place une culture du feedback à part entière au sein de l’administration fédérale. Nous énumérons pour vous les résultats les plus intéressants, afin que vous puissiez savoir où nous en sommes aujourd'hui.
Lors d'un événement récent consacré à la culture du feedback que nous nous efforçons de mettre en place, nous avons brièvement partagé quelques résultats de l'enquête complétée par pas moins de 3224 fonctionnaires. Toutes ces données ont été traitées de manière confidentielle par l'équipe de projet concernée au sein du BOSA et ont finalement été soigneusement analysées.
Cette analyse a révélé les véritables besoins, seuils et souhaits lorsqu'il s'agit de donner, de recevoir et de demander du feedback au travail. Tous les résultats sont compilés dans un rapport détaillé. Ci-dessous nous commentons brièvement les principales conclusions.
Fréquence du retour d'information
Moins de la moitié des salariés (45%) ont déclaré recevoir un retour d'information mensuel ou plus fréquent de la part de leur supérieur. Lorsqu'il s'agit du retour d'information de la part des collègues directs, ce pourcentage passe à 57 %. En revanche, 65% des supérieurs hiérarchiques ont déclaré recevoir un retour d'information mensuel ou plus fréquent de la part de leur supérieur.
Fréquence des demandes de retour d'information
Seuls 40 % des collaborateurs déclarent demander un retour d'information à leur supérieur une fois par mois ou plus souvent. Pour ce qui est de demander un retour d'information à leurs collègues immédiats, le pourcentage est de 48%. Le nombre de supérieurs hiérarchiques qui demandent à leurs collaborateurs un retour d'information mensuel ou plus fréquent est de 52%.
Fréquence du feedback
Seuls 38 % des collaborateurs ont déclaré donner du feedback à leur supérieur chaque mois ou plus souvent, par rapport à 51 % qui donnent du feedback à leurs collègues directs. L'une des explications réside dans les obstacles qu'ils ressentent lorsqu'ils donnent du feedback à leur supérieur hiérarchique. Près d'un tiers des collaborateurs ont déclaré ne pas vouloir donner de feedback par crainte des conséquences, tant en termes de collaboration que d'évaluation. Quelque 18% estiment même que donner du feedback ne fait pas partie de leur rôle.
71 % des supérieurs hiérarchiques déclarent donner un feedback à leurs collaborateurs tous les mois ou plus souvent. Cependant, dans ce cas également, nous constatons que le principal obstacle au feedback est la crainte de conséquences, à la fois au
Que signifient ces résultats ?
Si le feedback a déjà sa place dans certaines relations, il n’est pas encore suffisamment présent. Cela signifie qu'il y a encore du pain sur la planche avant de pouvoir parler d'une véritable culture du feedback dans laquelle donner, demander et recevoir du feedback va de soi pour les supérieurs hiérarchiques comme pour les collaborateurs et les collègues entre eux.
En gardant cette information à l'esprit, le SPF BOSA continuera à travailler avec les autres organisations de l'administration fédérale pour développer des actions qui visent à soutenir et à développer une telle culture.
En savoir plus
Vous souhaitez découvrir d'autres résultats de l'enquête ? Lire le rapport complet via ce lien Padlet. Vous y trouverez aussi d'autres lectures intéressantes sur la culture du feedback sous toutes ses facettes, tout comme vous pouvez y parcourir la présentation de l'événement récent.
Celles et ceux qui le souhaitent peuvent encore (re)visionner en intégralité l'événement sur la culture du feedback qui a eu lieu le 16 mars. Regardez l'enregistrement complet ici.
